vendredi 5 décembre 2008

UN RÉSEAU QUI TUE


Suite à la crise des cyanos, plusieurs municipalités, dont celle du lac Sergent, envisagent d'éliminer les installations septiques pour les remplacer par un réseau d'égout. Je tiens à mettre mes lecteurs en garde contre ce raisonnement simpliste que partagerait le ministère du Développement durable. Pire! Ce ministère voit l'urbanisation du lac Sergent comme l'exemple à suivre pour venir à bout des cyanos.

Pourtant, avec un réseau d'égout en bordure d'un lac, la situation risque de s'empirer.

Pourquoi? Parce qu'un réseau d'égout coûte cher et qu'il faut le rentabiliser, comme en ville. Or, en ville on rentabilise les réseaux d'égout en augmentant le nombre de résidences le long des tuyaux d'égout, c'est-à-dire en favorisant la haute densité de construction sur des lots de poche.

Le raisonnement va comme ceci. Plus il y a de résidences, plus il y a de contribuables pour payer le réseau, plus il faut urbaniser!

Et ça. c'est la mort de l'environnement naturel du lac. La mort du lac, quoi!

Tout le monde le sait, les lots de poche, qui deviennent inévitablement la règle dès que l'on construit un réseau d'égout, mènent directement à la destruction de la végétation naturelle de d'encadrement forestier des lacs. Autrement dit l'ennemi mortel des lacs, c'est la construction à haute densité.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec..

Tony Le Sauteur


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