dimanche 7 décembre 2008

BON DÉBARRAS!


Québec vient de domper Harvey Mead, l'ancien président de Nature Québec, qui se dit défenseur de l'environnement. Du temps de Pierre Paradis, monsieur Mead ne s'est pas gêné pour accepter le poste de sous-ministre adjoint au Développement durable. Et, tout dernièrement, il agissait comme commissaire au Développement durable. Par ici les sous!

Selon l'actuel directeur général de Nature Québec, le départ précipité de Harvey Mead mettrait en relief une faille du présent système de nomination.

Pour moi, la véritable faille se trouve dans la tête de Harvey Mead. Comment peut-on prétendre, à la fois, agir comme défenseur de l'environnement et comme défenseur du Développement durable, un concept qui se montre de plus en plus sous son vrai jour: l'antithèse de la protection de l'environnement?

Pour protéger l'environnement, la tâche exige pleine et entière liberté d'expression. Le développement durable, lui, s'exprime par une pleine et entière fidélité aux politiciens et à l'économie.

Harvey Mead ne s'est jamais branché. Il était avec Pierre Paradis, du temps où ce dernier complotait pour démolir le Programme des lacs. Il n'est jamais intervenu. Des défenseurs de l'environnement comme ça, on peut toujours s'en passer.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire