samedi 31 janvier 2009

PESTICIDES, une simplification européenne au détriment de la santé

La Commission européenne fixe dorénavant les limites maximales de résidus de pesticides (LMR) pour l'ensemble des 27 législations nationales "dans le but officiel" de simplifier les choses pour les professionnels comme pour les consommateurs.

Pour chacun des 1100 pesticides qui ont été ou sont toujours utilisés, la Commission européenne détermine des Limites maximales de résidus pour 315 produits d'origine agricole (légumes, viandes, fruits, lait, oeufs, céréales, etc.). Ces Limites maximales s'appliquent aussi aux produits transformés, moyennant un ajustement tenant compte des dilutions, concentrations et/ou transformations possibles.

Pourtant, "pour chaque pesticide, la Commission a identifié le pays ayant la plus "mauvaise" limite de sécurité et a adopté ce niveau pour les normes européennes".

Ah! Quand nos gouvernements veillent sur nous!

jeudi 29 janvier 2009

DES CYANOBACTÉRIES "PÉPÈRES"

Des cyanobactéries datant de 100 millions d'années viennent d'être découvertes en FRANCE. Les cyanobactéries ont été parmi les tout premiers organismes à se développer sur Terre, il y a plus de 2 milliards d'années. Elles sont encore aujourd'hui très présentes dans les écosystèmes actuels formant des colonies filamenteuses. On en trouve dans tous les lacs du Québec, mais il ne faut pas s'inquiéter outre-mesure. Line Beauchamp veille sur nos lacs.

mardi 27 janvier 2009

EAUX MORTES

La revue Écho Nature nous en apprend sur les zones d'eaux mortes que l'on trouve un peu partout sur la planète.
Ce sont des zones aquatiques où la teneur en oxygène dissous est déficitaire et ne permet pas la survie et le développement des organismes supérieures qui, simplement, s'asphyxient.

Un phénomène grave qu'on appelle l'hypoxie et qui s'étend jusque dans nos lacs si l'on se fie aux études effectuées par la FAPEL et Fapel-Faune et dont on trouve les résultats à l'adresse suivante:

http://www.tonylesauteur.com/frstadem.htm

Or, selon Écho Nature, l'hypoxie serait la phase terminale de l'eutrophisation. Ces zones mortes sont aujourd'hui en constante augmentation.

Jusqu'à présent on considérait une zone morte à partir d'un taux d'oxygène dissous inférieur à 2 mg/l, mais des recherches expérimentales ont démontré que déjà, à partir de 4,6 mg/l, la reproduction des poissons était affectée avec des conséquences écologiques et économiques qui s'exprimeront des années plus tard.

La FAPEL et Fapel-Faune considèrent comme zone morte sur nos lacs, une zone où l'oxygène dissout est inférieur à 5,5 mg/l.

Il faut ajouter que FAPEL et Fapel-Faune ont, pendant de nombreuses années réclamé que tous les paliers de gouvernement combattent le développement aveugle en bordure de nos plans d'eau puisque le surdéveloppement augmente l'érosion et le lessivage des substances qui accélèrent l'eutrophisation.

Conclusion: Pendant que les zones mortes de nos lacs augmentent, Line Beauchamp, dort sur la switch. Va-t-elle enfin s'occuper sérieusement de nos lacs?

samedi 17 janvier 2009

DES CYCLAMATES À L'ASPARTAME

Dans le Canadian Journal of Public Health de septembre 1970, on apprend pourquoi les Aliments et Drogues d'Ottawa ont recommandé la mise au ban partielle des cyclamates, une sorte de sucre artificiel, après les avoir cautionnés durant plusieurs années. Dans cette publication, on lit qu'à la suite de trop courtes expériences en laboratoire, qui ont suivi la découverte des cyclamates, rien ne pouvait laisser prévoir qu'ils étaient dangereux. Puisque l'on ne savait rien ou à peu près, de leurs effets sur le corps humain, on a présumé qu'ils étaient inoffensifs et permis leur apparition sur le marché. Cependant, après plusieurs années, on a découvert qu'ils produisaient des cassures sur les chromosomes et que ces cassures pouvaient provoquer des malformations. Par surcroît, on a constaté qu'ils étaient cancérigènes. Ce fut la mise au ban.

Dans bien des cas, on a remplacé les cyclamates par la saccharine, un autre sucre artificiel, dérivé du toluène et popularisé durant la dernière guerre, un sucre qu'on croyait aussi inoffensif.

Il fallait s'y attendre, des cyclamates et de la saccharine nous sommes passés à l'aspartame. L'usage de ce dernier sucre artificiel s'est répandu comme une traînée de poudre avec l'arrivée des boissons sans calorie (diète).

En 1974, le brevet accordé par les États-Unis pour l'aspartame a été retiré car de nouvelles études indépendantes avaient démontré qu'il détruisait les cellules du cerveau des animaux de laboratoire.

L'aspartame est aujourd'hui contesté par une multitude de groupements de citoyens, comme l'ont été les cyclamates et la saccharine. Un coup décisif vient d'être porté contre l'aspartame par Sylvie Simon, dans le magazine Santé et Alimentation.

Pourtant, l'Agence européenne de Sécurité des Aliments réaffirme l'innocuité de l'aspartame, tout comme l'ont fait les experts de l'Organisation Mondiale de la Santé et de l'Organisation Mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture. Or, selon l'article de Sylvie Simon, il est bien connu, dans le milieu scientifique, que si toutes les études financées par l'industrie affirment l'innocuité de l'aspartame, 92% des études indépendantes menées sur fonds publics prouvent le contraire. On peut donc ainsi constater que les instances de santé se fient plus volontiers aux déclarations des industriels qu'aux études des scientifiques indépendants.

L'aspartame se retrouve dans plusieurs milliers de produits alimentaires: biscuits, yaourts, vitamines artificielles, chewing-gum sans sucre, boissons gazeuses, vaporisateurs de menthe et même de nombreux médicaments.

L'un des principaux arguments de l'industrie est que les composants de l'aspartame se retrouvent dans plusieurs produits naturels et sont dès lors sans danger. Ce raisonnement est parfaitement grotesque car l'aspartame est principalement constitué de méthanol.

Le méthanol (alcool méthylique) est extrêmement toxique. Il est vrai qu'il est présent dans certains fruits et légumes, cependant on ne trouve jamais de méthanol dans les produits naturels sans qu'il y ait simultanément de l'éthanol et de la pectine qui empêchent le méthanol d'être métabolisé en formaldéhyde et en acide formique, tous deux des toxines mortelles.

L'aspartame, chimiquement instable, devient un poison qui peut être mortel à court terme lorsqu'il est exposé à des températures excédant 30 degrés centigrade, bien que la FDA ait approuvé son usage dans la cuisson en 1993.

Nous sommes bien mal pris. Depuis Dossier Pollution rien n'a changé. Ou, plutôt, tel que prédit, on continue la course aux substituts tout aussi sinon plus toxiques. Un bel avenir nous attend!

vendredi 2 janvier 2009

LES CYANOS SONT MORTES DE RIRE


Selon un article du journal Le Devoir du 1er octobre 2008, nos usines de traitement des eaux potables "ne pourraient pas faire face à une prolifération sévère de cyanobactéries".

On pourrait facilement régler le problème mais ça va coûter cher. Je n'ai rien vu dans le budget. Du côté du Développement durable, ce sont les déclarations publiques habituelles. On se contente de faire des scénarios et de se donner des objectifs.

Pas pour demain la mise à niveau de nos usines d'épuration des eaux.

Ça règle au moins un problème: celui de la vente de notre eau potable. Plus personne va vouloir en acheter.