mardi 28 juillet 2009

HYDRO DES AUTRES

Il n'y a pas si longtemps encore, Hydro-Québec nous appartenait, Pas question de produire de l'électricité pour les autres, selon René Lévesque, le père de la nationalisation. On va produire pour nous, pour nos industries et nous assurer d'une réserve l'électricité à bon marché pour nos besoins.

C'est dans ce contexte que des citoyens de la Montérégie se sont objectés, après le verglas, à ce que Hydro-Québec construise des lignes à hautes tensions pour acheminer notre électricité vers les États-Unis. Ils ont mener une dure bataille, une bataille qui prenait beaucoup de courage et ils avaient bien raison! La preuve?

Récemment, Claude Béchard notre ministre des Ressources naturelles faisait l'objet d'un étonnant article de la Presse canadienne suite à l'annonce selon laquelle il se disait fier de la Rége de l'énergie américaine qui vient de donner son aval aux exportation d'hydroélectricité vers les États-Unis.

Hydro pourra maintenant doubler ses exporations vers la Nouvelle-Angleterre.

Réjouissons-nous, la porte est grande ouverte. Tellement que l'on parle maintenant de construire, chez-nous, de nouvelles centrales, spécifiquement pour produire de l'électricité pour les autres. Que le diable emporte les citoyens. On va leur passer sur le dos avec nos lignes!

Plus que jamais, pour contrecarrer cette trahison, nous aurions besoin de citoyens de la trempe de ceux qui se sont levés en Montérégie pour stopper les lignes de hautes tensions après le verglas. Dommage que la population ne les a pas supporté.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec!

HYDRO-TOXIQUE

De tous les organismes gouvernementaux, Hydro-Québec est certainement celui qui devrait donner l'exemple. Mais pour ce faire il faudrait bien qu'elle dise la vérité sur les ampoules fluocompactes.

La vérité, selon le journaliste Charles côté, c'est que les fluocompactes contiennent du mercure, toxique pour le système nerveux, les reins et le foie.

"Quand une ampoule se brise, une partie du mercure se mélange immédiatement à l'air ambiant. Même si la quantité de mercure est faible, le bris d'une ampoule entraîne des concentrations de mercure qui excèdent largement les limites d'exposition en milieu de travail dans la première heure qui suit le bris".

Que faire, si votre fluocompacte pète au frette?

La première chose à faire est d'aérer la pièce pendant 15 minutes. Évitez surtout d'utiliser l'aspirateur, qui ne ferait que répandre la contamination. Il faut plutôt ramasser les débris avec les mains (de préférence gantées de caoutchouc) et utiliser du ruban gommé pour les plus petits morceaux.

Dans tous les cas, il faut continuer à aérer la pièce pendant plusieurs sheures.

Ça vous coupe le sifflet? Ça vous apprendra à suivres les conseils d'Hydro-Québec et à acheter des fluocompactes.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

DANGEREUX POUR SANTÉ CANADA?

La Presse Canadienne vient de nous apprendre que "certains poissons des Grands Lacs sont dangereux pour la santé". En effet, "on retrouve parmi ces substances toxiques, du mercure provenant des centrales électriques au charbon et des dioxines produits par des pesticides".

"Certaines espèce de poissons retrouvées à proximité de Toronto devraient ainsi être complètement évitées".

Que fait Santé Canada? Rien, comme d'habitude!

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

BÉNÉVOLE MON CUL

Louise Harel, la mémère péquiste, nous annonçait une mauvaise nouvelle, récemment: son retour à la ville de Montréal, pour y mettre de l'ordre... après l'avoir complètement désorganisée.

En voilà une deuxième. Et celle là. elle n'est pas piqué des vers.

Dans un solide article du Journal de Montréal, le journaliste Mathieu Turrbide nous informe que Louise Harel vient de prendre la tête de Vision Montréal... bénévolement ma chère! Mais avec sa pleine pension de retraitée de l'Assemblée nationale en plus d'une généreuse allocation de transition selon la Ligue des contribuables du Québec.

La maudite!

Elle rit de nous autres... à nos frais!

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.
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ABUS DE POUVOIR

Les municipalités, tout le monde le sait, sont des spécialistes des abus de pouvoir. De nos jours, ils profitent de la présence de Line Beauchamp à la tête du ministère du Développement durable pour faire encore plus d'abus. Ils sont en bonne compagnie!

Vous savez ce que je pense des abus de pouvoir?

J'ai toujours pensé que le associations pour la protection de l'environnement des lacs devaient, à la fois, aider leurs membres à défendre leur lac et les protéger contre les abus de pouvoir du ministère du Développement durable et de leurs municipalités respectives.

Cette fois-ci, c'est la municipalité de la ville de Québec qui vient de se faire pogner les culottes baissées.

En effet, après avoir adopté le Règlement de l'agglomération sur la renaturalisation des berges du lac Saint-Charles voilà qu'un certain nombre de villégiateurs ont décidé que trop c'était trop, c'était trop.

Non pas qu'ils s'opposent à la renaturalisation des rives, mais ils estiment que les délais très courts que le règlement impose aux citoyens pour effectuer des travaux de reboisement ou consentir à obtenir l'aide du programme d'aide mis en place par la Ville justifient que les effets du règlement soient suspendus.De plus l'obligation de retirer à leur frais les aménagements paysagers installés légalement ne doit pas être imposée aux résidants avant que le tribunal n'ait reconnu et sanctionné l'imposition de ce règlement.

Espérons qu'un jour, Line Beauchamp va finir par comprendre qu'elle est en train se semer la bisbille en bordure de nos lacs.

Le juge Jean Lemelin, de la Cour supérieure, accueille la demande des villégiateurs et ordonne à la Ville de Québec de suspendre l'application du Règlement jusqu'au jugement final sur la requête en nullité de ce règlement.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec

LES MOULINS À VENT

Vous savez ce que je pense des moulins à vent, de Kyoto et des brimballes énergétiques des écolos? Pas grand chose!

Je ne pense pas grand chose non plus des politiciens ou politiciennes qui essaient de nous faire croire qu'un jour, nous allons pouvoir rouler en voiture, comme avant, mais avec un moulin à vent sur le top. Cela dit, voici, à ce sujet, un article qui a été publié dans le Financial Post du 9 avril 2009 et qui mérite d'être lu. Le titre: l'énergie éolienne, un échec total!

Le Danemark, leader mondial dans la course aux moulins à vent, avec plus de 6 000 turbines générant 19% de l'électricité du pays, n'a encore, à ce jour, fermé aucune usine alimenté par le charbon. En fait, pour compenser l'inconstance des éoliennes ou moulins à vent, il leur est nécessaire de produire 50% plus d'électricité à partir des usines au charbon, de sorte que les émissions de gaz carbonique augmentent.

L'expérience allemande est similaire. Der Spiegel rapporte que les émissions de gaz carbonique de l'Allemagne n'ont pas été réduites même d'un seul gramme, et de nouvelles usines au charbon et au gaz on dû être construites pour assurer la constance des apports en énergie.

D'ailleurs, de récentes recherches académiques montrent que l'industrie de l'énergie éolienne se solderait en fait souvent par une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, dépendant du type d'équipement générateur d'énergie utilisé en renfort On doit aussi ajouter à la liste des dommage à l'environnement, les impacts négatifs des parcs éoliens sur la faune aviaire et toutes les autres formes de vie sauvage. Sans compte les impacts négatifs sur les animaux domestiques, la destruction de milieux humides et des paysages.

L'industrie de l'énergie éolienne n'est pas une alternative économique viables aux autres options de conservation d'énergie. Niels Gram, de la Fédération des industries du Danemark, déclare que les moulins à vent constituent une erreur. Du point de vue économique, ils ne font aucun sens. Aase Madsen, reponsable de la chaire sur les politiques énergétiques du Parlement danois, qualifie l'éolien de désastre terriblement coûteux.

L'Office de l'électricité de l'Ontario déclare que les producteurs d'énergie éoliennes seront payés plus du double de ce que les consommateurs payent présentement, même sans tenir compte des coûts additionnels d'interconnexion, de transports et de production de soutien.

Dans les débats sur les changements climatiques et sur les subventions accordées aux énergies renouvelables en particulier, il y a deux sortes de Verts. Dabord, il y a certains Verts écolos qui considèrent le problème comme tellement urgent qu'il justifie le fait de prendre immédiatement toutes les mesures qui peuvent avoir le moindre impact sur les émissions de gaz à effet de serre quels que soient leurs coût ou leur impact sur l'économie et l'emploi.

D'autre part, il y a les entrepreneurs Verts qui favorisent l'octroi massif d'argent public versé à eux-mêmes et à leurs entreprises pour des projets de production d'énergie renouvelable, peu importe leur impact relatif sur les émissions de gaz à effet de serre. Deux groupes, deux sortes de Verts, mais le point de convergence entre les deux demeure leur appui aux dépenses massives d'argent des contribuables spour subventionner la producion d'énergie renouvelable, dont les éoliennes.

J'ajoute qu'au Québec, pendant que nous faisons dans l'éolienne et la destruction de nos rivières, nos barrages sont en train de devenir des producteurs d'électricité à bon marché pour les étrangers alors que René Lévesque, le père de la nationalisation avait juré craché que nous allions garder notre électricité chez-nous, pour nos industries, pour nos besoins.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec

DES ALGUES DANS LES PISCINES?

Eh! oui! Les algues n'épargnent pas les piscines. D'ailleurs, tout que que ça leur prend pour se manifester, dans un lac comme dans une piscine, c'est du soleil, de l'eau et des étéments nutritifs.

Une poussée d'algues peut transformer une piscine ou un lac aux eaux claires et limpides en une masse verdâtre en une seule journée.

A mesure que les algues prolifèrent elles consomment le gaz carbonique de l'eau de la piscine pour produire de l'oxygène, D'ailleurs, si nous pouvons vivre aujourd'hui c'est parce que l'on trouve suffisamment d'oxygène dans l'air que nous respirons. Et d'où vient cet oxygène? Des algues, bien sûr, qui s'occupent de l'oxygénation de notre planète depuis des milliards d'années!

Mais dans un lac, les algues sont plus qu'une nuisance. Elles sont un signe d'eutrophisation c'est-à-dire qu'elles sont un signal que le lac reçoit trop d'éléments nutritifs.

Dans une piscine on peut tuer les algues avec du chlore, en quelques heures seulement, mais dans un lac, on ne peut pas utiliser une substance toxique pour tuer les algues. C'est un peu plus compliqué.

Il faut éliminer tous les apports en éléments nutritifs.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

UN BIEN GROS MENSONGE

Selon la Voix de l'Est, " la MRC de Brome-Missisquoi vient de se doter d'un outil important pour la survie de nos lacs: une pépinière.

En aménageant sa propre pépinière (une première au Québec selon le responsable de la géomatique pour le compte de la MRC), on solutionne deux problèmes auxquels la MRC fait face: l'approvisionnement d'arbustes et le bas taux de survie des jeunes pousses.

La vérité: c'est qu'en 1974, c'est le Programme des lacs et la FAPEL mettaient déjà sur pieds leur propre pépinière d'arbustes indigènes, au lac Maskinongé, à Saint-Gabriel-de-Brandon. Les arbustes étaient tous destinés à rebâtir le caractère naturel de nos lacs.

Relocalisé à Lanoraie, un peu plus tard, cette pépinière pouvait produire 1 million de plants par année, en pots de 4 pouces, qui étaient livrés directement sur les lacs. partout au Québec, gratuitement.

Ça prend du culot de la part de la MRC de Brome-Missisquoi pour nous annoncer "une première au Québec" 35 ans après la première du Programme des lacs et de la FAPEL.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec

LE RETOUT DE LA REINE DES FUSIONS

Louise Harel entend revenir en politique. Imaginez-vous donc que celle qui a été directement responsable du dossier des fusions des municipalités avoue que sa plus importante "réussite" , la ville de Montréal, est maintenant considérée comme une métropole dysfonctionnelle.

Louise Harel entend revenir pour corriger la situation. Du front tout le tour de la tête

Que Dieu nous garde de Louise Harel.

D'aillleurs, comme ministre des Affaires municipales, elle était elle-même dysfonctionnelle. Je me souviens lui avoir déjà écrit de nombreuses lettres à titre de Directeur du Programme des lacs et n'avoir jamais reçu de réponse. Même pas un simple accusé de réception. Elle était trop occupée à saboter le ville de Montréal

Entre le niaiseux à Gérard Tremblay et la niaiseuse à Louise Harel pour la ville de Montréal, mon choix est vite fait: Tremblay.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

LE RETOUR DE L'AMIANTE

L'amiante a créé une panique à la gare centrale de Montréal, récemment. Retard dans les horaires, et tout le tralala. Il faut dire que le seul prononcé du mot amiante suffit à créer une panique. Faut-il s'en étonner? Non.

Plusieurs personnes en sont mortes et nous avons connu suffisamment de déboires économiques avec l'amiante pour créer une panique chaque fois qu'on voit le nom dans les journaux. Et c'est la même chose dans les pays Européens, surtout en France.

Dernièrement le problème s'est aggravé au Québec au point qu'on a été obligé de changer de techniques pour laver les planchers. Selon la CSST, plus question d'utiliser des brosses rotatives pour les planchers. Retour à la bonne vieille moppe.

Autrement dit, l'amiante, ce n'est pas un produit "vendable" et ce n'est pas non plus le temps d'en vendre.

Pourtant, le gouvernement du Québec s'est associé avec son lire ennemi, le gouvernement Fédéral, pour vendre une autre sorte d'amiante qui serait complètement inoffensive, selon certains experts de la République de l'Estrie.

Et dire que Jacques Parizeau a gaspiller quelques milliards de dollars à vouloir faire de l'amiante, notre fleuron économiqe, pendant que Marcel Léger nous mentait en répétant à l'Assemblée nationale qu'il allait en finir avec l'amiante dès que le Parti québéois prendrait le pouvoir. Or, le Parti québécois a pris le le pouvoir et Marcel Léger a tout simplement viré son capot de bord. Belle histoire à vous écoeurer du gouvernement !


Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

mercredi 1 avril 2009

JE ME SOUVIENS

Au sujet de la nationalisation de l'électricité, je me souviens des promesses de René Lévesque, en 1962, au moment de voter pour ou contre la nationalisation lors d'une élection référendaire. René Lévesque nous a promis que c'était une bonne affaire pour nous car avec la nationalisation, nous étions assuré d'avoir de l'électricité à bon marché, pour nous comme pour nos industries.

Mais c'est tout le contraire qui s'est produit. Et dire que j'ai voté pour la nationalisation de l'électricité à l'époque, comme la majorité des canadiens français. Nous nous sommes royablement fait avoir. La preuve?

Un récent article de La Presse, nous dévoilait en effet que le Québec avait vendu tellement d'électricité à nos voisins que nous étions maintenant en déficit. Selon le journaliste, Martin Croteau, "la vague de froid qui a traversé le Québec l'hiver dernier a coûté une fortune à Hydro-Québec qui a enregistré un record de consommation d'électricité pendant cette période". Hydro a dû payer 5 millions de dollars en deux jours pour importer du courant de l'Ontario et des États-Unis. Belle promesse d'ivrogne de la part de René Lévesque, devenu un héros national. On se demande pourquoi?

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

dimanche 29 mars 2009

LES CRUSTACÉES DÉJOUENT LES EXPERTS

Épandre du sulphate de fer dans les océans et nos lacs est la dernière marotte de nos patenteux. Le malheur c'est que ces expériences font patates une après l'autre. Nos experts cherchent pourquoi mais ne trouvent pas. C'est le propre des patenteux. Vont-ils un jour comprendre que toutes leurs expériences sont condamnées à être déjouées par la nature?

Lors d'une toute récente expérience, près des îles Galapagos, il y a bien eut une méga poussée d'algues mais rien de plus. Pourtant, nos patenteux avaient prédit que les algues pourrait capturer des tonnes de gaz carbonique et les entraîner sur le fond des océans à tout jamais.

Devinez ce qui est arrivé? Dès que les algues sont apparues, bien sûr, mais de milliers de petits crustacées sont sortis de la mer pour manger les algues.

Les experts en sont sorti tout penaud, comme au lac Heney. Bravo les crustacées.

Mais si j'étais un crustacé, j'aurais plutôt choisi de manger les experts plutôt que de me jeter sur les algues.


Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

Bouchés par les deux bouts, parions que les experts vont poursuivre leurs expériences.

samedi 28 mars 2009

DES PATENTEUX FONT PATATES

Ça fait longtemps que les patenteux veulent tenter des expériences avec le sulphate de fer comme remède miracle à tous les maux qui affligent nos plans d'eau. Line Beauchamp leur a même lancé une perche pour qu'ils viennent expérimenter au Québec et nous débarrasser des cyanobactéries. L'expérience eut lieu au lac Heney, mais elle ne s'en est pas vanter.

C'est près de l'Antarctique que nos patenteux viennent d'apprendre que la nature ne suit pas nécessairement leur raisonnement. En effet, après avoir déversé 20 tonnes de sulphate de fer dans l'océan, ils espéraient provoquer une super poussée d'algues qui finirait par mourir et descendre au fond en entraînant avec elles des tonnes de gas carbonique.

Selon ces experts bidons, l'utilisation massive de cette technique pourrait contribuer à contrôler les "free games" du climat. Mais ça n'a pas marché. Patate! C'est ce que j'avais prédit.

Tout ça pour dire que les patenteux sont des être dangereux.

Qui les a autorisé à faire des expériences grotesques à même notre planète, des expériences qui pourraient très bien entraîner des conséquences graves pour l'humanité?

Qui autorise ces ignorants experts à faire des expériences à même notre planète. sans rien connaître des effets différés ou à long terme sur l'humanité?

La plantète a-t-elle vraiment besoin d'experts bidons, pour intervenir sur les forces du climat et risqué de provoquer des catastrophes contre lesquelles nous n'aurions aucun remède?

Qui controle les exerts? Personne!

Mais il y en a qui s'inquiètent, L'Argentine par exemple qui "s'appuyant sur les conventions internationales, a manifesté publiquement sa préoccupation d'un possible impact environnemental de cette expérience avec le sulphate de fer. " Heureusement, l'expérience a fait patate!

Il serait peut-être temps de mettre tous ces experts au pas avant qu'ils ne provoquent une catastrophe!

En attendant, saviez-vous qu'au Québec, des experts-chercheurs-de-contrats membre du cercle intime de Line Beauchamp ont déversé des tonnes de sulphate de fer dans le lac Heney, dans le but de débarrasser ce lac des cyanobactéries qui se sont manifestées après que son propre ministère eut autorisé une pisciculture en bordure du lac, malgré les fortes protestations de la FAPEL. Le coût: environ deux millions de dollars.

Line Beauchamp ne s'est pas vantée de celle-là, elle qui fait régulièrement appel aux patenteux dans son plan de réduction des cyanobactérie.

Quelques questions se posent: D'où venaient ces deux millions? Quel est le nom du patenteux qui a été payé pour réaliser ces travaux inutiles et qui a risqué de perturbé le lac Heney à tout jamais.

Ne serait-il pas avantageux, en effet, que son nom soit connu, afin que les autres associations de lacs du Québec puissent s'en méfier.


Une dernière question: pourquoi Line Beauchamp n'en n'a-t-elle jamais parlé?

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

samedi 7 février 2009

LE RETOUR DU DRAGAGE

À la fin des années '60, une des panacées que la Direction générale des Eaux du ministère des Richesses naturelles appliquait volontiers dès que quelqu'un se plaignait d'un problème sur un lac, c'était le dragage. C'est ce qui avait été fait au lac Trois Lacs, de la région d'Asbestos, à la demande des citoyens du lac. Mais il semble que ça n'ait pas été suffisant. La Tribune annonce un projet pour draguer le lac Trois Lacs. On appelle ça de la restauration.

Ce genre de sparadrap étaient carrément interdit du temps du Programme des lacs. Les analyses des impacts de ce genre de travaux sur un lac sont extrêmement coûteuses et démontrent généralement que l'effet est négatif. Je pense toujours que le dragage du lac Trois Lacs ne devrait pas avoir lieu.

Mais le Programme des lacs n'est plus là pour veiller sur nos lacs. Il a été remplacé par le BAPE (Bureau d'eunuques publiques sur l'environnement): Parle, parle! Jase, jase! .

Si vous lisez l'article de la Tribune (Cyberpresse, 06 février 2009) sur ce projet, vous remarquerez que le BAPE n'évaluera pas l'effet du dragage sur le lac Trois Lacs. Il se contentera de sonder l'opinion des gens de Tingwick, Wotton, Saint-Rémi-de-Tingwick et Asbestos. Probablement ceux-là même (ou leurs descendants) qui avaient réclamé le premier dragage.

Est-ce qu'on parie sur la réponse?

Le promoteur sera là, bien sûr, et puisqu'il s'agit de développement, on nous assure que le ministère du Développement durable participera aussi à cette assemblée de béni-oui-oui. Ah! j'oubliais! C'est plus d'un million de dollars que l'on entend gaspiller pour ce projet. Ce n'est certainement pas de ça que nos lacs auraient besoin!

Mentionnons, en passant, que c'est l'ordre de grandeur du budget annuel du Programme des lacs de l'époque pour l'ensemble de la province!

Qu'en pense Line Beauchamp? Parions qu'elle séboursesra en silence! Pour ce qui est d'une politique de protection des lacs, n'y pensez pas. Elle dort sur la switch! Ça ne la préoccupe pas!

Rappelons également que le Programme d'assainissement des eaux du ministère de l'Environnement a, il y a plusieurs années, gaspillé des milliards de dollars à ruiner les rives de nos lacs et cours d'eau pour passer des collecteurs d'égout.

On profitait souvent de l'occasion, pour creuser le littoral du lac ou du cours d'eau et ramener les matériaux excavés dans la zone riveraine. C'était la belle époque du dragage. Line Beauchamp nous recule jusque là. Le projet du lac Trois-Lacs le démontre bien.

Le plus farouche défenseur de l'Environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

mardi 3 février 2009

POLLUEURS AGRICOLES

Les membres de l'Union des pollueurs agricoles (UPA) de Coaticook et de Magog viennent de mettre sur pied un projet pour freiner la prolifération de cyanobactéries dans le lac Massawippi. Le projet consiste à planter des milliers d'arbres sur les terres de 16 entreprises agricoles situées dans les MRC Memphrémagog et Coaticook.

Le projet est en partie financée par le programme Prime verte du ministère de l'Agriculture. Les villégiateurs, eux, l'ont fait sans être payés, sur leurs propres terrains, pendant près de 20 ans.

Conclusion: les agriculteurs ne sont pas des citoyens comme les autres. Il faut les payer pour qu'ils fassent de l'environnement.

samedi 31 janvier 2009

PESTICIDES, une simplification européenne au détriment de la santé

La Commission européenne fixe dorénavant les limites maximales de résidus de pesticides (LMR) pour l'ensemble des 27 législations nationales "dans le but officiel" de simplifier les choses pour les professionnels comme pour les consommateurs.

Pour chacun des 1100 pesticides qui ont été ou sont toujours utilisés, la Commission européenne détermine des Limites maximales de résidus pour 315 produits d'origine agricole (légumes, viandes, fruits, lait, oeufs, céréales, etc.). Ces Limites maximales s'appliquent aussi aux produits transformés, moyennant un ajustement tenant compte des dilutions, concentrations et/ou transformations possibles.

Pourtant, "pour chaque pesticide, la Commission a identifié le pays ayant la plus "mauvaise" limite de sécurité et a adopté ce niveau pour les normes européennes".

Ah! Quand nos gouvernements veillent sur nous!

jeudi 29 janvier 2009

DES CYANOBACTÉRIES "PÉPÈRES"

Des cyanobactéries datant de 100 millions d'années viennent d'être découvertes en FRANCE. Les cyanobactéries ont été parmi les tout premiers organismes à se développer sur Terre, il y a plus de 2 milliards d'années. Elles sont encore aujourd'hui très présentes dans les écosystèmes actuels formant des colonies filamenteuses. On en trouve dans tous les lacs du Québec, mais il ne faut pas s'inquiéter outre-mesure. Line Beauchamp veille sur nos lacs.

mardi 27 janvier 2009

EAUX MORTES

La revue Écho Nature nous en apprend sur les zones d'eaux mortes que l'on trouve un peu partout sur la planète.
Ce sont des zones aquatiques où la teneur en oxygène dissous est déficitaire et ne permet pas la survie et le développement des organismes supérieures qui, simplement, s'asphyxient.

Un phénomène grave qu'on appelle l'hypoxie et qui s'étend jusque dans nos lacs si l'on se fie aux études effectuées par la FAPEL et Fapel-Faune et dont on trouve les résultats à l'adresse suivante:

http://www.tonylesauteur.com/frstadem.htm

Or, selon Écho Nature, l'hypoxie serait la phase terminale de l'eutrophisation. Ces zones mortes sont aujourd'hui en constante augmentation.

Jusqu'à présent on considérait une zone morte à partir d'un taux d'oxygène dissous inférieur à 2 mg/l, mais des recherches expérimentales ont démontré que déjà, à partir de 4,6 mg/l, la reproduction des poissons était affectée avec des conséquences écologiques et économiques qui s'exprimeront des années plus tard.

La FAPEL et Fapel-Faune considèrent comme zone morte sur nos lacs, une zone où l'oxygène dissout est inférieur à 5,5 mg/l.

Il faut ajouter que FAPEL et Fapel-Faune ont, pendant de nombreuses années réclamé que tous les paliers de gouvernement combattent le développement aveugle en bordure de nos plans d'eau puisque le surdéveloppement augmente l'érosion et le lessivage des substances qui accélèrent l'eutrophisation.

Conclusion: Pendant que les zones mortes de nos lacs augmentent, Line Beauchamp, dort sur la switch. Va-t-elle enfin s'occuper sérieusement de nos lacs?

samedi 17 janvier 2009

DES CYCLAMATES À L'ASPARTAME

Dans le Canadian Journal of Public Health de septembre 1970, on apprend pourquoi les Aliments et Drogues d'Ottawa ont recommandé la mise au ban partielle des cyclamates, une sorte de sucre artificiel, après les avoir cautionnés durant plusieurs années. Dans cette publication, on lit qu'à la suite de trop courtes expériences en laboratoire, qui ont suivi la découverte des cyclamates, rien ne pouvait laisser prévoir qu'ils étaient dangereux. Puisque l'on ne savait rien ou à peu près, de leurs effets sur le corps humain, on a présumé qu'ils étaient inoffensifs et permis leur apparition sur le marché. Cependant, après plusieurs années, on a découvert qu'ils produisaient des cassures sur les chromosomes et que ces cassures pouvaient provoquer des malformations. Par surcroît, on a constaté qu'ils étaient cancérigènes. Ce fut la mise au ban.

Dans bien des cas, on a remplacé les cyclamates par la saccharine, un autre sucre artificiel, dérivé du toluène et popularisé durant la dernière guerre, un sucre qu'on croyait aussi inoffensif.

Il fallait s'y attendre, des cyclamates et de la saccharine nous sommes passés à l'aspartame. L'usage de ce dernier sucre artificiel s'est répandu comme une traînée de poudre avec l'arrivée des boissons sans calorie (diète).

En 1974, le brevet accordé par les États-Unis pour l'aspartame a été retiré car de nouvelles études indépendantes avaient démontré qu'il détruisait les cellules du cerveau des animaux de laboratoire.

L'aspartame est aujourd'hui contesté par une multitude de groupements de citoyens, comme l'ont été les cyclamates et la saccharine. Un coup décisif vient d'être porté contre l'aspartame par Sylvie Simon, dans le magazine Santé et Alimentation.

Pourtant, l'Agence européenne de Sécurité des Aliments réaffirme l'innocuité de l'aspartame, tout comme l'ont fait les experts de l'Organisation Mondiale de la Santé et de l'Organisation Mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture. Or, selon l'article de Sylvie Simon, il est bien connu, dans le milieu scientifique, que si toutes les études financées par l'industrie affirment l'innocuité de l'aspartame, 92% des études indépendantes menées sur fonds publics prouvent le contraire. On peut donc ainsi constater que les instances de santé se fient plus volontiers aux déclarations des industriels qu'aux études des scientifiques indépendants.

L'aspartame se retrouve dans plusieurs milliers de produits alimentaires: biscuits, yaourts, vitamines artificielles, chewing-gum sans sucre, boissons gazeuses, vaporisateurs de menthe et même de nombreux médicaments.

L'un des principaux arguments de l'industrie est que les composants de l'aspartame se retrouvent dans plusieurs produits naturels et sont dès lors sans danger. Ce raisonnement est parfaitement grotesque car l'aspartame est principalement constitué de méthanol.

Le méthanol (alcool méthylique) est extrêmement toxique. Il est vrai qu'il est présent dans certains fruits et légumes, cependant on ne trouve jamais de méthanol dans les produits naturels sans qu'il y ait simultanément de l'éthanol et de la pectine qui empêchent le méthanol d'être métabolisé en formaldéhyde et en acide formique, tous deux des toxines mortelles.

L'aspartame, chimiquement instable, devient un poison qui peut être mortel à court terme lorsqu'il est exposé à des températures excédant 30 degrés centigrade, bien que la FDA ait approuvé son usage dans la cuisson en 1993.

Nous sommes bien mal pris. Depuis Dossier Pollution rien n'a changé. Ou, plutôt, tel que prédit, on continue la course aux substituts tout aussi sinon plus toxiques. Un bel avenir nous attend!

vendredi 2 janvier 2009

LES CYANOS SONT MORTES DE RIRE


Selon un article du journal Le Devoir du 1er octobre 2008, nos usines de traitement des eaux potables "ne pourraient pas faire face à une prolifération sévère de cyanobactéries".

On pourrait facilement régler le problème mais ça va coûter cher. Je n'ai rien vu dans le budget. Du côté du Développement durable, ce sont les déclarations publiques habituelles. On se contente de faire des scénarios et de se donner des objectifs.

Pas pour demain la mise à niveau de nos usines d'épuration des eaux.

Ça règle au moins un problème: celui de la vente de notre eau potable. Plus personne va vouloir en acheter.