vendredi 5 décembre 2008

MULCAIR DANS LES PATATES


Tout le monde connaît Thomas Mulcair. C'est notre ex-ministre du Développement durable que Jean Charest a mis à la porte et qui s'est réfugié au NPD, à Ottawa, où il est en train de se tailler une réputation comme défenseur de l'environnement.

Facile de se tailler une nouvelle réputation, même s'il a fait patate au Québec! Tout ce qu'il a à dire, c'est le contraire de ce qu'il disait alors qu'il était ministre du Développement durable.

Croyez-le ou pas, il a, lui aussi, son plan pour éliminer les algues bleues. Son projet de loi devrait être présenté à l'automne. Le but: compenser les agriculteurs qui doivent sacrifier une partie de leurs terres pour augmenter les bandes riveraines. Toujours selon M. Mulcair "les agriculteurs sont prêts à coopérer mais ils ne veulent pas être les seuls à en assumer les coûts". Ah! Les pauvres agriculteurs! Ils sont donc à plaindre.

D'autant plus que présentement, ils n'ont que 3 mètres de bande riveraine à protéger. Pour les faire passer de 3 mètres à 10 mètres, il va falloir les payer, maintenant. La belle affaire!

M. Mulcair a-t-il oublié que les villégiateurs sacrifient volontairement une partie de leur terrain (un full 10 mètres plutôt que le maigre 3 mètres des agriculteurs) pour régénérer les bandes riveraines depuis 1974? La question se pose: pourquoi les agriculteurs n'en feraient-ils pas autant?

Si M. Mulcair veut vraiment faire de l'environnement, il ferait mieux de travailler avec les villégiateurs plutôt qu'avec les agriculteurs.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur.

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